Les associations d’aide aux victimes proposent un soutien pluridisciplinaire, selon les souhaits et les besoins exprimés par la victime.
Elles peuvent l’accompagner à partir de la commission des faits et sans limite de durée : évaluation personnalisée (EVVI), appui juridique, social, psychologique… Gratuit, confidentiel et individualisé, cet accompagnement est assuré par des professionnels : juristes, travailleurs sociaux et psychologues. Celui-ci est neutre : l’association n’interfère à aucun moment dans le déroulement de la procédure judiciaire. Elle ne peut pas se constituer partie civile (ni en son nom ni au nom des victimes) et n’a pas pour mission de représenter les intérêts des victimes.
Les associations d’aide aux victimes titulaires d’un agrément généraliste du ministère de la Justice accueillent notamment les victimes au sein des bureaux d’aide aux victimes (BAV), présents dans chaque tribunal judiciaire et certaines cours d’appel.
Accessibles à tous, les BAV ont un rôle central dans la prise en charge des victimes au stade de l’audience correctionnelle. Ainsi, de nombreux BAV contactent les victimes en amont pour leur proposer de les accompagner à l’audience, de les soutenir sur le plan psychologique ou encore de leur fournir toutes explications utiles sur la procédure.
Pour être au plus près des victimes sur l’ensemble du territoire, les associations organisent aussi des permanences dans les point-justice, les maisons France services, les établissements de soins, les commissariats de police ou brigades de gendarmerie, les locaux des collectivités territoriales… Leurs modalités d’intervention peuvent être adaptées aux contraintes des victimes : l’accompagnement peut ainsi se faire par téléphone ou lors de visites à domicile.